Lily enquête sur les agissements de la compagnie technologique qui l’emploie, qu’elle soupçonne d’être à l’origine de la disparition de son petit-ami.
Deux ans après la sortie mouvementée d’Annihilation (le film avait été abandonné par la Paramount pour le marché international, avant d’être sauvé par la plateforme Netflix, NDLR), Alex Graland fait ses premiers pas à la télévision. Devs, c’est le nom de cette série portée à bout de bras par l’auteur qui a créé, scénarisé et réalisé les huits épisodes de cette saison.
Pas de doute, les aficionados de science-fiction trouveront leur compte dans cette histoire 100% Garland et ce, dès les premières minutes. En quelques plans, on reconnaît instantanément le style du cinéaste qui avait su convaincre la presse et le public avec son Ex Machina, sorti en 2015.
Il faut dire que le metteur en scène s’est entouré de la même équipe que ses deux premiers longs-métrages. On retrouve ainsi le chef opérateur Rob Hardy, ou encore le chef décorateur Mark Digby. Épuré, futuriste et glacial, l’environnement dans lequel se déplace les personnages permet de rendre l’atmosphère de la série encore plus inquiétante et anxiogène.
On y aperçoit, par exemple, des structures géométriques, constitués de glaces, une statue imposante et menaçante d’une petite fille, et une étrange pièce, celle de la société Devs, qui n’est pas sans rappeler le décor de Cube de Vincenzo Natali.
Devs